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ACTUALITÉS
LA RENAISSANCE
du
trois-mâts Duchesse
Anne
Construit en
1900, le "Duchesse Anne" aura tout connu en l’espace d’un siècle : la
gloire sous pavillon allemand, l’oubli au fin fond de deux ports bretons, la
résurrection dans la cité de Jean Bart. Entièrement rénové, il est appelé à
accueillir des visiteurs. Rendez-vous est d’ores et déjà fixé les samedi 18 et
dimanche 19 septembre 1999 à l’occasion des "Journées de la Mer". Au
début du siècle, les grands voiliers longs courriers laissent progressivement la place
aux vapeurs. Cependant, la marine marchande allemande croit toujours à la formation à
bord de voiliers. Ainsi, pour se présenter à un brevet de lieutenant, un jeune marin
devait compter au moins douze mois de navigation sur ce type de bateau. L’association
des voiliers écoles allemands est créée en 1900. Elle est soutenue par l’empereur
Guillaume II en personne et par des armateurs. Elle commande le 22 mai 1900 un premier
navire à un chantier de Brême. Le choix se porte sur un trois-mâts en acier de 1250
tonnes de déplacement.
UN NAVIRE
MODÈLE
Ses
plans resteront pour l’époque un chef-d’œuvre. Le navire a une longueur
hors-tout de 92 m et une largeur de 11,90 m. Le grand mât s’élève à 48 m
au-dessus du pont. Gréé en trois-mâts carré, on recense 25 voiles. Dans
l’entrepont, à l’avant, se trouvent les logements de l’équipage. Les
grandes salles, situées sous le pont principal, sont réservées aux apprentis. Le jour,
elles servent de salles de cours ou de réfectoire. La nuit, elles font place aux hamacs.
Sous la dunette, on trouve le salon, le bureau et la cabine du commandant ainsi que les
cabines des officiers, deux cabines pour invités, deux infirmeries, une pharmacie et la
salle d’études des cadets. Sur la dunette s’étend une grande salle à cartes
tout en teck, ainsi qu’une salle de repos pour le commandant. Derrière le mât de
misaine, un bâtiment tout en acier abrite la cuisine et la cambuse. Le 7 mars 1901, le
"Grossherzogin Elisabeth" ("Grande-duchesse Elisabeth", en
l’honneur de sa marraine la duchesse d’Oldenbourg) est lancé.
VISITE
IMPÉRIALE
Placé sous le
commandement du capitaine Ragener, le navire a un équipage composé de vingt hommes,
parmi lesquels un officier, six sous-officiers et sept matelots qui sont particulièrement
chargés de l’encadrement et de la formation des jeunes. Les premiers des cent
cinquante cadets et apprentis marins embarquent du 9 au 11 mai 1901. Quelques semaines
plus tard, le "Grossherzogin Elisabeth" quitte Esfleth, son port d’attache,
pour son premier voyage dans la Baltique. Début juillet, l’empereur Guillaume II
visite le navire lors d’une escale à Travemünde. Le 12 août, le voilier quitte la
Baltique et se rend en Norvège, avant de regagner son port d’attache. Le navire
effectuera régulièrement des voyages de formation en mer du Nord et en Baltique pendant
l’été, et vers les Antilles et l’Amérique du Sud en hiver. En 1903, lors
d’un voyage à Saint-Pétersbourg, le tsar de Russie monte à bord. Il quittera le
navire très impressionné tant par sa tenue que par la qualité de la formation qui y est
dispensée. Forte de ce succès, l’association fera construire deux autres voiliers,
l’un en 1909, l’autre en 1914. Lors du premier conflit mondial, le futur
"Duchesse Anne" sera mis à l’abri dans le port de Stettin. Il reprendra du
service en juillet 1921. Le trois-mâts sera endommagé par un incendie en 1928, puis en
1931 il entre en collision avec un cargo britannique. Le navire sera désarmé
l’année suivante, victime de la crise de la marine marchande. Il sera néanmoins
remorqué jusqu’à Hambourg où les recrues seront formées à quai. Durant la
Seconde Guerre mondiale, les attaques aériennes des alliés sur le port hanséatique lui
causent quelques dégâts, mais ce n’est qu’en 1944 qu’il est décidé de
le remorquer vers Wismar. Après la capitulation de l’Allemagne, un commando
britannique saisit le navire. Les travaux urgents de remise en état du pont, du gréement
et de la voilure sont exécutés par des membres de l’ancien équipage avant sa mise
à la disposition de la Royal Navy. Le 13 août 1946, il est remorqué à Kiel. C’est
là que, deux jours plus tard, le "Grossherzogin Elisabeth" est remis au
commandant du croiseur français "La Surprise" au titre des dommages de guerre.
Quarante-cinq ans de vie sous pavillon allemand s’achèvent en ce jour de
l’Assomption.
SOUS PAVILLON
FRANÇAIS
Le
voilier doit être convoyé vers Brest. Son passage obligé sous les ponts du canal de
Kiel lui coûte la partie haute de sa mâture. Il arrivera finalement dans le port breton
le 16 septembre. Ne sachant quoi en faire, la Marine nationale demande au port de Lorient
de l’affecter au logement des sous-mariniers. Rebaptisé "Duchesse Anne",
il exercera effectivement cette mission jusqu’en août 1947. Puis, il fera office de
colonie de vacances, de bâtiment caserne pour l’équipage du "Brazza" et
de ponton, tout en perdant sa mâture en 1949. Deux ans plus tard, il retourne à Brest
où il est utilisé comme bâtiment base à l’école de pilotage, annexe du
"Tourville". Abandonné en 1956, il sert épisodiquement de dortoir. Le 31 mai
1960, la direction des constructions et armes navales propose sa démolition. En
définitive, le "Duchesse Anne" est oublié dans le port de Brest. En 1975, le
projet de musée de l’Atlantique à Port-Louis aura le mérite de sauver
l’épave de la démolition. Elle subit un premier carénage et appareille en 1977
pour l’arsenal de Lorient. Le projet tombera à l’eau et le navire connaîtra le
même sort qu’à Brest. Ce sont les DUNKERQUOIS qui le sauveront de la casse. En
1981, le ministère de la Défense cède le voilier à la Ville de Dunkerque contre un
franc symbolique. Après un nouveau carénage, le "Duchesse Anne" quitte Lorient
le 4 septembre1981 avec le soutien de deux remorqueurs. C’est une épave qui entre au
port le 10 septembre 1981. Commence l’année suivante, sous l’impulsion de la
Ville et de l’association "Les amis de la Duchesse Anne", et avec le
soutien financier de l’État, de la Région, du Département sans oublier le
savoir-faire des entreprises spécialisées Dunkerquoises, une gigantesque opération de
réhabilitation de l’ancien fleuron de la marine allemande en même temps qu’il
est classé monument historique. Dix-sept ans plus tard, à force de ténacité, le
trois-mâts carré, devenu récemment propriété de la Communauté urbaine, a retrouvé
son lustre d’antan, sur le Bassin du Commerce, face au Musée Portuaire dont il a
enrichi les collections.
UN
MUSÉE FLOTTANT
Si
le prochain achèvement des travaux de restauration permettra au "Duchesse Anne"
d’accueillir ponctuellement des visiteurs, le navire-musée ne donnera sa pleine
mesure qu’à l’automne 2000 à la conclusion d’un travail muséographique
mené par le Musée Portuaire, auquel collaborera le musée de la Marine, notamment par le
prêt d’objets. Il s’agit en effet d’interpréter les espaces, de replacer
le navire dans le contexte qui était le sien dans la première moitié du siècle,
époque où il naviguait. Parmi les projets, on note la création d’un espace ludique
et interactif destiné aux 4-14 ans. A côté du "Duchesse Anne", la péniche
"Guilde" accueillera au cours des prochains mois une exposition permanente
consacrée à la batellerie tandis que le bateau-feu "Sandettie", après un
séjour en cale sèche, poursuivra sa cure de jouvence sur le Bassin du Commerce. Une fois
ses travaux de restauration achevés (à l’horizon 2001), il sera également ouvert
au public. Quant à son aîné, le "Dyck", il prendra définitivement ses
quartiers en Forme 3, laquelle a été retirée du service actif par le Port autonome.
Cette cale sèche, symbole de la réparation navale, sera consacrée au balisage avec,
outre l’exposition du "Dyck", la présentation de la vedette
"Esquina", en cours de restauration, ainsi qu’une bouée-phare.
UN VOILIER, UN LIVRE
Membre de l’association "Les Amis de la Duchesse Anne", Jean-Louis Molle vient d’écrire un ouvrage retraçant l’épopée du trois-mâts carré, riche en photographies d’époque. L’auteur raconte par le menu les périples du navire-école, notamment aux Antilles et au Brésil. En plus d’une centaine de pages, tu sauras tout des heurs et malheurs de l’ancien fleuron de la marine marchande allemande devenu navire amiral DUNKERQUOIS ; tu partageras la vie des cadets et des officiers ; tu mesureras le chemin parcouru depuis un certain jour de septembre 1981 où une épave soutenue par deux remorqueursre de paix.
LE CHARME CONFORTABLE
du Princess Elizabeth
Dunkerque est
une ville qui sait recevoir et qui aime cela, aussi candidate à de nombreuses
manifestations sportives, culturelles, à des congres, des expositions prestigieuses, la
cité de jean Bart a compris que leur succès est en grande partie dû à la qualité des
infrastructures. À preuve, Dunkerque Congrès vient de se doter d'un nouvel outil
d'accueil qui ne déparera pas dans cette ville de marine. Il s'agit en effet du Princess Elizabeth, un bateau qui a aujourd'hui pour
vocation d'accueillir des manifestations aussi diverses que possible. Les salons
climatisés du Princess Elizabeth s'adaptent en effet à toutes les attentes, de 50 à 300
personnes. Voilà qui devrait intéresser quelques organisateurs. Bien sûr, ce bateau n'a
pas toujours été destiné à accueillir des congressistes. Construit en 1926, il doit
son nom à la naissance de la future reine d'Angleterre. Destiné au transport de passagers
entre Southampton et les lies avoisinantes, il devint, pendant la seconde guerre mondiale,
chasseur de mines et transporteur de troupes. Il fut décoré de la croix militaire
Dunkirk 1940 pour avoir évacué de la poche de Dunkerque 1763 soldats Français et
Anglais, en quatre voyages du 29 mai au 4 juin.
Les
hostilités terminées, ce bateau à roues reprit son aspect initial en 1946, puis son
service de transports de passagers. On put même le voir dans le film "Les enfants du
capitaine Grant", tiré du roman de Jules verne et produit par Walt Disney. Restauré
mais conservé dans son style d'origine, il était depuis quelques temps amarré à Paris,
près du pont Mirabeau. Il sera désormais DUNKERQUOIS et installé au quai de l'Estacade,
dans le bassin de la marine; il s'agira pour la cité de jean Bart d'un nouvel atout
économique, à la fois fonctionnel et original.
LE NOUVEAU VISAGE
de la Place Charles Valentin
La rénovation de l'Hôtel de ville sera bientôt suivie du réaménagement de la place Charles Valentin. Comme on le voit sur le dessin ci-contre, la place comprendra un grand parvis piétonnier qui lui donnera plus d'agrément et permettra de mieux organiser les manifestations protocolaires et festives. La circulation automobile se fera par le sud à double sens. Les travaux devraient être achevés pour la fin de l'année 1999.
LE PROJET DE
RÉNOVATION
de la Place du Minck
Après la re dynamisation de la Citadelle et
du site Normed, c'est le Minck, lieu d'articulation essentiel entre le port et la ville,
qui va faire l'objet d'une rénovation totale en 2000. Depuis juin dernier, on connaît
désormais les grands axes du réaménagement du Minck. Un projet a été retenu au terme
d'une procédure originale. La Communauté urbaine, maître d'ouvrage du projet, a lancé
en décembre dernier un appel d'offres suite auquel trois équipes d'architectes,
programmistes et paysagistes ont été choisies. Celles-ci sont allées à la
rencontre des riverains car le Minck est un lieu aux vocations multiples (touristique,
portuaire, commerciale). Habitants, commerçants, plaisanciers, pêcheurs, ont donc pu
s'exprimer et faire part de leurs souhaits. Les équipes ont ensuite bâti un programme
commun d'aménagement, puis proposé chacune leur vision architecturale et paysagère du
Minck. C'est finalement la
proposition de l'atelier Ruelle Paysage basé à Paris et Angers, qui a été retenue. Les
travaux commenceront au printemps prochain pour s'achever vers la fin de l'année 2000. La
société d'économie mixte S3D a été mandatée pour assurer la maîtrise d'ouvrage de
l'ensemble. L'aspect le plus spectaculaire du projet concerne le traitement de la partie
assurant la liaison entre le centre-ville et la Citadelle. Un terre-plein central, encadré par
deux voies de circulation, sera créé pour concentrer le stationnement (80 places) et
libérer les espaces alentour. Sur la partie côté bassins, on trouvera une
"loggia" en verre qui permettra de cheminer à l'abri et accueillera des
commerces. Quant à la partie du côté du bassin d'échouage, son traitement sera plus
"naturel", avec une piste cyclable et des cheminements piétonniers bordés de
plantations végétales d'origine dunaire. De ce côté, on trouvera également un
"jardin oscillant" composé de plantes marines, qui au gré des marées sera à
sec ou immergé. A proximité, les Aubettes devraient être déplacées afin de mettre en
valeur la tour du Leughenaer dont les abords seront refaits. Quant à la place du Minck
proprement dite, elle bénéficiera d'une simplification des réseaux de circulation pour
aménager un boulevard allant du quai des Hollandais à la tour du Leughenaer. La largeur
des voies de circulation sera réduite et des passages piétons protégés seront
installés. Des itinéraires cyclistes sont également prévus ainsi qu'un emplacement
pour les transports en commun. Enfin, côté centre-ville, des espaces seront libérés
devant les commerces pour permettre d'installer des terrasses. Une contre-allée sera
aménagée et la petite place (face à la tour du Leughenaer) sera plantée d'arbres pour
agrémenter le paysage.
PLUS DE 400
EMPLOIS
pour le
Pôle Marine
Le pôle Marine qui ouvrira fin
novembre va créer de nombreux emplois. Une intense mobilisation locale a eu lieu pour que
ceux-ci bénéficient en priorité aux DUNKERQUOIS. Depuis plus d'un an, les acteurs
DUNKERQUOIS de l'emploi et de l'insertion se mobilisent dans la perspective des embauches
du futur pôle commercial et de loisirs Marine. La décision a été prise en commun par
les responsables publics, Ville, Communauté urbaine et Chambre de Commerce et
d'Industrie, de créer "un pôle de recrutement local" regroupant l'ANPE, la
Mission locale et le Plan local pour l'insertion et l'emploi, la mission de
cette structure est de faciliter l'embauche des habitants de l'agglomération DUNKERQUOISE
dans le complexe Marine. C'est que l'enjeu est de taille : plus de 400 emplois ! Le
chiffre exact n'est pas connu à ce jour, mais on sait déjà qu'AMC (le gérant du
multiplex de cinéma) a prévu 150 embauches, que Virgin et Go Sport en effectueront une
trentaine chacun, que Mc Do et Pizza del Arte recruteront entre 30 et 40 personnes, sans
oublier Hippopotamus, Léon de Bruxelles, les 3 Brasseurs ou la Grande Récré ...
UN POLE LOCAL DE RECRUTEMENT
Une réelle opportunité donc, même
si nombre de ces emplois sont à temps partiel et si leur qualification est souvent de
premier niveau (agents d'accueil, caissières, vendeurs...). Mais l'important c'est qu'il
y ait beaucoup de contrats à durée indéterminée (tous ceux d'AMC par exemple) et
surtout une première embauche dans le privé permettra de mettre le pied à l'étrier à
beaucoup de jeunes, notamment à ceux qui sortent d'un parcours d'insertion. Les
emplois
proposés peuvent constituer un tremplin, et qu'en intégrant même par la petite porte
des groupes forts au rayonnement national, les jeunes DUNKERQUOIS s'ouvrent de réelles
perspectives de carrière. Pour répondre à ces importantes demandes de main-d'œuvre, le souci du pôle de recrutement local a d'abord été d'étudier avec soin
les besoins des entreprises afin de proposer des candidatures adaptées. L'essentiel au
départ était d'établir un "climat de confiance" avec les entreprises.
2 000 CANDIDATURES
La seconde étape de l'opération a été de recenser les candidats potentiels. Les entreprises ont envoyé toutes les candidatures spontanées au pôle local de recrutement, et celui-ci a de son côté exploré les fichiers de demandeurs d'emploi existants : ceux de l'ANPE, de la Mission Locale, du Plan d'Insertion, de la Ville. Près de 2 000 candidatures ont ainsi été collectées et celles répondant aux profils recherchés ont été envoyées aux entreprises. Le pôle local de recrutement a aussi facilité le contact entre les entreprises et les candidats en organisant des entretiens dans ses locaux. Il a enfin attaché une importance particulière à l'embauche de personnes en parcours d'insertion (XXL...).
DES FORMATIONS POUR AIDER LES POSTULANTS
Afin
d'atteindre cet objectif, des actions spécifiques ont été engagées. Des visites
du chantier ont été organisées pour sensibiliser les jeunes qui ont aussi bénéficié
de formations grâce au concours de la Région. Ceux intéressés par les emplois dans la
restauration ont pu suivre une formation d'un mois à l'AAE Profil. Ceux qui postulent sur le secteur
"loisirs" ont été formés par le GRETA et la Mission d'Éducation Permanente
(MEP). Le résultat de tous ces efforts, on ne le connaîtra définitivement bien sûr qu'à
l'ouverture des portes fin novembre lorsque toutes les embauches auront été réalisées.
Mais d'ores et déjà ceux ci ont porté leurs fruits. Ainsi, des jeunes DUNKERQUOIS
dont les candidatures ont été jugées intéressantes, ont été recrutés par les
entreprises pour d'autres sites que Dunkerque.
SUCCÈS DE LA COMMERCIALISATION
Le succès commercial du pôle Marine est aujourd'hui
acquis : tous les espaces disponibles ont trouvé preneur et on connaît
aujourd'hui le nom des enseignes qui y seront présentes. Pour la partie
"loisirs", à celles déjà connues (AMC, Virgin et Go Sport) il faut ajouter la
Grande Récré, un magasin de jeux et jouets pour les enfants, et Connexion qui
déménagera de la place de la République. Côté restauration, on trouvera Mc Donald,
Pizza del Arte, Hippopotamus, Léon de Bruxelles, ainsi que les "3 Brasseurs",
une brasserie où l'on pourra consommer de la bière fabriquée sur place. Tous ces
commerces se situeront au rez-de-chaussée (plan ci-contre) avec pour certains des
extensions au premier étage, où se trouveront les 20 salles de cinéma.
LES
FESTIVITÉS DE L'AN 2000
à DUNKERQUE
Parmi les manifestations qui vont célébrer l’an 2000 à
Dunkerque, l’un des axes forts en sera la "Méridienne Verte" et le
pique-nique géant organisé le 14 juillet 2000 au fort de Petite-Synthe.
Planter des arbres tout au long du méridien reliant Dunkerque à
Barcelone afin de célébrer l'an 2000, quoi de mieux pour relier
symboliquement les hommes, ceux d'hier et ceux d'aujourd'hui ? C'est
l'architecte Paul Chemetov qui a imaginé cette "Méridienne Verte" qui sera
l'un des projets majeurs de l'an 2000 au plan national, et qui concerne
tout particulièrement ma ville puisque celle-ci est située à son point
de départ. Mais d'abord pourquoi la Méridienne ? Tout simplement parce que
c'est entre Dunkerque et Barcelone qu'on a essayé de mesurer pour la
première fois au XVIIIe siècle le méridien, c'est-à-dire le cercle qui
passe par les deux pôles. Et c'est à partir de Dunkerque que les deux
astronomes français, Jean-Baptiste Delambre et Pierre Mechain, inventèrent
le mètre (défini comme la dix millionième part du quart du méridien
terrestre), étalon de mesure universel dédié "à tous les hommes et à tous
les temps", comme le soulignait Condorcet qui fut adopté officiellement
par notre pays en 1799. S’inscrivant dans notre mémoire historique,
cette méridienne propose aussi de révéler la richesse de notre diversité.
Reliant Dunkerque à Barcelone, la mer du Nord à la Méditerranée, elle
traversera, en France, 8 régions, 20 départements et 337 communes. Son
tracé de 960 kilomètres rencontre des lieux aussi divers que le port de
Dunkerque, la cathédrale d'Amiens, la butte Montmartre et la pyramide du
Louvre à Paris, la piste d'Orly, la Loire à St-Benoît-sur-Loire, la
cathédrale de Bourges, la cité de Carcassonne, la Catalogne... une
véritable invitation à porter un regard neuf sur ces territoires et leur
avenir. Sur tout ce parcours, le projet consistera à planter des arbres
: des chênes dans le Nord, des oliviers dans le Midi, des espèces
d'altitude dans le Massif central et les Pyrénées, les plantations
s'étalant de novembre prochain dans notre ville, pour s'achever en mars
2000 du côté de Barcelone - la saison des plantations en Espagne. En
outre, des animations sont prévues. La plus importante sera l'incroyable
pique-nique du 14 juillet 2000, où partout en France des nappes géantes
seront disposées afin que chacun puisse venir se restaurer dans un grand
rassemblement synonyme de générosité, de tolérance et de
convivialité. A travers ce symbole, la "Méridienne Verte" t'invitera
à mieux appréhender le temps qui s'ouvre dans un esprit de solidarité et
de respect de tous.
RENDEZ-VOUS
IMPORTANTS
1er janvier 2000 : 12 h
premier bain du
millénaire organisé par l'association Malo 2000
2 janvier 2000 : Concert du Nouvel An au
théâtre sur le thème Les opérettes du siècle
Début février 2000 : Inauguration de
l'Hôtel de Ville rénové et de la nouvelle place Charles-Valentin
Mars 2000 : Les Jeux Universitaires
Olympiques, épreuves de handball et de natation
Avril 2000 : Réalisation d'un monument
végétal sur la Méridienne Verte au Jardin des Sculptures
Mai 2000 : Rassemblement Européen d'écoliers - Exposition "Un siècle d'urbanisme à Dunkerque" proposée
par le musée des Beaux-Arts et plans, maquettes, photographies, films
permettront de retracer l'histoire de la Ville depuis 1900 - Concert
de l'association "Les Vocalises" sur le thème Les chansons du siècle
8 mai 2000 : 55e anniversaire de la Libération
4 juin 2000 : 60e anniversaire de
l'Opération Dynamo avec la flottille des Little Ships et la présence d'un
membre de la famille royale britannique
13 juillet 2000 : Grand concert des
Percutants au Stade Tribut, l'objectif est de rassembler 120 tambours, 200
batteurs et 400 enfants sur l'agglomération pour un grand spectacle son et
lumière
14 juillet 2000 : Le banquet des saveurs
au Fort de Petite-Synthe, pique-nique géant sur le tracé de la
Méridienne
Novembre 2000 : Création du Bois des enfants au Fort de Petite-Synthe, un arbre sera planté pour chaque enfant
né à Dunkerque à partir du 1er janvier 2000 et le prénom et la date de
naissance de chacun des enfants seront scellés sur une plaque
SECTIONS
PRÉSENTÉES
au
MUSÉE
DES BEAUX-ARTS
Le musée des Beaux-arts de Dunkerque rassemble quatre sections présentées en permanence :
La galerie d'art ancien propose un
parcours à travers les grandes écoles européennes, Flandre, Hollande,
Italie et France du 16e au 20e siècle. Plus de 250 peintures et
sculptures de maîtres, tels Pourbus, van Dyck, Giordano, Rigaud, Barye,
Carpeaux, Boudin côtoient des pièces de faïence et d'orfèvrerie. Les
thèmes divers et raffinés rappellent un art très apprécié en Europe du
Nord, le luminisme italien, le maniérisme et le classicisme français.
La galerie d'histoire locale, qui sera
agrandie et entièrement réaménagée en 1999, retrace l'histoire de
Dunkerque, de son port, de ces habitants; elle réunit des portraits, des
vues de la ville au 17e et 18e siècles, des instruments de navigation,
des bijoux et illustre la vie de héros comme Jean Bart. Cette approche
historique pourra s'étendre des origines à nos jours.
Des collections extra-européennes, Asie,
Afrique, Amérique du Sud, Océanie, complèteront et enrichiront cet
ensemble offert au musée. Elles portent témoignage des voyages des
capitaines de la marine marchande et des échanges portuaires.
La galerie d'histoire naturelle réunit un
ensemble très important d'oiseaux replacés dans des décors simulant
leurs milieux naturels, une collection de papillons et de grands
insectes du monde entier et plusieurs vitrines de minéraux et de
fossiles.
La galerie contemporaine, renouvelée
chaque année, illustrera successivement les grands mouvements
artistiques des années 1950/1980; elle regroupera des oeuvres du musée
d'art contemporain enrichies de prêts d'autres institutions.
HORAIRES
Toute l'année de 10h00 à 12h00
et de 14h00 à 18h00
Sauf le mardi et certains jours fériés.
Tél : 03 28 59 21 65
Fax
: 03 28 66 46
73
UN
NOUVEAU CASINO
à
L'HORIZON
2001
Le casino emménagera l'an prochain dans un bâtiment qui sera construit avenue de la Libération. Érigé à l'extrémité de l'actuel parking du Kursaal sur un terrain acheté à la Ville par le groupe Tranchant, exploitant de l'actuel casino, le futur équipement, d'une surface double du précédent, sera composé de deux "peaux" séparées par des serres de plantes exotiques : l'une sera en verre pour l'esthétique, l'autre sera opaque afin de respecter la loi qui veut que l'on ne voit pas de l'extérieur ce qui se passe dans une salle de jeux.
Une salle de spectacle à l'étage
: Une structure en forme de lingot d'or et à la couleur du précieux métal traversera le bâtiment en son centre. Ses deux extrémités feront office d'entrées avec d'une part une rampe légèrement surélevée surplombant un point d'eau côté avenue de la Libération, et d'autre part un parvis aménagé côté Kursaal recouvrant deux niveaux de parkings souterrains (206 places). Le "lingot d'or", artère du
Casino, donnera accès, au choix, à la salle des machines à sous (leur nombre ne variera pas, soit 130 unités), à la salle des grands jeux où il sera toujours possible de se restaurer, au bar, aux boutiques ou encore, c'est une nouveauté, à un restaurant de 130 couverts. Un
escalier mécanique et des ascenseurs conduiront les visiteurs au deuxième étage où une salle de spectacle sera aménagée. Cet espace
proposera également une grande galerie idéale pour accueillir des expositions ainsi qu'une terrasse en plein air. La Ville accompagnera cette construction en faisant place nette sur le parking du Kursaal avant l'été 2000. Toutes les structures en béton, arceaux et autres jardinières, disparaîtront du paysage, libérant de ce fait des places de stationnement, tandis que des plantations d'arbres sont prévues ultérieurement sur cette place
du Kursaal.
PRINCIPALES RADIOS FM
de DUNKERQUE
