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LA VILLE |
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Premier port maritime français de la Mer du
Nord, première plate-forme énergétique d'Europe, Dunkerque, cœur d'une
agglomération de plus de 200 000 habitants, conjugue tradition industrielle et
portuaire avec " développement durable " pour lequel elle a obtenu un premier
prix européen. Siège de la toute nouvelle Université du Littoral Côte d'Opale
qui compte déjà plus de 10 000 étudiants, Dunkerque accueille aussi chaque année
6,5 millions de touristes sur les plages de sable fin des Dunes de Flandre,
bordées d'une digue-promenade, où il fait bon flâner, et de la mer couleur
turquoise. Dunkerque c'est un ciel changeant aux nuages doux et violents,
intenses et purs comme la palette d'Arthur VAN HECKE. Dunkerque, c'est une
tradition festive, à l'image de son Carnaval à nul autre pareil. Dunkerque c'est
enfin et surtout la chaleur et l'énergie des hommes qui permettent aux projets
de devenir réalité. Aujourd'hui Dunkerque -et son agglomération- est tout à la
fois portuaire, industrielle, universitaire, balnéaire, " durable ", culturelle
et festive, ouverte sur la région, la France et le Monde, bref ouverte sur les
grands horizons.
Ecumant les mers,
les Dunkerquois se forgent rapidement une réputation sur laquelle reposera
l'histoire maritime de la cité. Dunkerque reste cependant une ville sur la
défensive qui pour se protéger, doit maintenir autour d'elle un corset de
fortifications. Dunkerque subit de nombreux sièges bien souvent dévastateurs
comme celui de 1558. Convoité par les grandes puissances, Dunkerque connaît une
rare succession de suzerains : flamands, bourguignons, autrichiens, espagnols,
anglais, français, dont trois se sont succédés en une seule journée, le 25 juin
1658, lors de la fameuse Bataille des Dunes remportée par Turenne. |
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Dunkerque,
ville du nord de la France, dans le département du Nord, à proximité de Calais, sur la
mer du Nord. Dunkerque est un important port de pêche et de commerce (3ème rang
français) lié par voie ferroviaire et fluviale aux principaux centres industriels et
agricoles de Belgique et de France, et assurant des liaisons régulières avec
l'Angleterre. Dunkerque est également un centre industriel, avec des chantiers navals,
une raffinerie de pétrole et un complexe sidérurgique alimenté par du minerai importé,
et autour duquel gravitent des activités connexes. La ville dispose d'une centrale
nucléaire alimentant notamment une importante usine de fabrication d'aluminium, destinée
à l'embouteillage de boissons gazeuses. Gravement
endommagée durant la Seconde Guerre mondiale, Dunkerque dispose cependant d'un important
musée des Beaux-Arts abritant de belles collections de peintures flamandes et
hollandaises ainsi qu'un musée d'Art contemporain dont les portes monumentales ont été
sculptées par l'artiste franco-canadien Philippe Scrive.
Dunkerque
s'est développée autour d'une église du VIIe siècle fondée par saint Éloi au
milieu des dunes : le nom de la ville est flamand et signifie «!église sur les
dunes!». Historiquement,
Dunkerque partagea le sort des Flandres, passant successivement
sous domination bourguignonne, autrichienne et espagnole. Elle fut prise par les Anglais,
en 1658, et vendue à la France, en 1662, par le roi Charles II. Le traité
d'Utrecht, en 1713, obligea les Français à détruire les fortifications de la ville,
mais elles furent restaurées en 1783. Pendant
la Première Guerre mondiale, le port fut constamment l'objet d'attaques, principalement
aériennes, de la part des Allemands du fait de son importance comme base
anti-sous-marine. Pendant la Seconde Guerre mondiale, pendant l'invasion de la France par
les forces allemandes, entre le 24 mai et le 6 juin 1940, Dunkerque fut le
théâtre d'une des plus grandes tragédies militaires de l'Histoire, lorsque plus de
335 000 soldats alliés, essentiellement britanniques, furent évacués dans des
conditions dramatiques sur de gros navires et de petits bateaux civils. Population
(1991) : 70 331 habitants!; agglomération (1991) :
190 879 habitants.
Dunkerque,
évacuation de, opération militaire menée du 17 mai au 4 juin 1940, au début
de la Seconde Guerre mondiale, pour évacuer vers l'Angleterre les troupes britanniques et
alliées qui, après leur échec pour faire barrage à la très rapide percée allemande
qui les avait prises en tenailles, se retrouvaient prisonnières de la poche de Dunkerque
et acculées à la mer.
L'évacuation
par le port de Dunkerque et les plages adjacentes, baptisée opération Dynamo, fut
placée sous l'autorité du vice-amiral B.H. Ramsay, commandant général de la base
de Douvres. Il s'agissait de soustraire le corps expéditionnaire britannique (British
Expeditionary Force) et, si possible, les autres forces alliées à la capture par les
armées ennemies en procédant à un embarquement du plus grand nombre avant que la zone
côtière ne soit entièrement investie. Quarante et un destroyers, des sloops, des
dragueurs de mines, des patrouilleurs, des bâtiments de transport de troupes, des navires
de commerce, de pêche et de plaisance réquisitionnés furent réunis en toute hâte à
Douvres. Des unités britanniques, et françaises surtout, se sacrifièrent pour défendre
avec ténacité un périmètre autour de Dunkerque, et permettre ainsi aux nombreux
soldats, regroupés sur les jetées et les plages, d'être évacués malgré le pilonnage
de l'artillerie allemande et les bombardements de la Luftwaffe. Entre le 27 mai et le
4 juin, malgré six destroyers coulés, dix-neuf endommagés, de nombreux vaisseaux
petits ou grands détruits, 370 000 soldats britanniques, français et belges,
mais aussi des Polonais et des Tchèques, parvinrent à gagner l'Angleterre.
Les
explications des historiens divergent sur les raisons qui expliquent la réussite de
l'opération, alors que les troupes allemandes avaient les moyens de prendre Dunkerque et
d'asséner un coup décisif aux forces alliées. Les Britanniques dénués de toute
illusion sur l'issue de la campagne des Flandres, prévoyant le pire, avaient même
laissé au commandant de leur corps expéditionnaire, lord Gort, la possibilité de
capituler si cela se révélait nécessaire. Hitler, chef suprême des armées allemandes,
n'a peut-être pas mesuré la précarité de la position de l'adversaire et n'a pas pris
la décision adéquate pour tirer le
meilleur profit de la situation. Autre hypothèse,
les Allemands désiraient à tout prix ménager leurs forces blindées qui avaient subi de
lourdes pertes, et l'aviation allemande, bien qu'ayant réussi à gêner l'évacuation,
aurait manqué d'efficacité car ses appareils décollaient de bases trop éloignées!; de
plus, elle n'avait pas assez de chasseurs de protection et elle
pâtissait des repérages précoces des radars anglais. Enfin, certains historiens pensent
qu'Hitler aurait désiré ménager le Royaume-Uni, pays avec lequel il espérait un
accord, et, en ne concentrant pas tout son effort sur Dunkerque, il permettait aux
Britanniques de réussir le retrait de l'essentiel de leurs troupes. L'opération Dynamo
créa par ailleurs un différend entre les Britanniques et les Français, ceux-ci ayant eu
le sentiment d'être abandonnés par leur allié, qui ne les avait avertis que très tard
de la tentative d'évacuation, les accusèrent d'égoïsme national et les rendirent
partiellement responsables de la défaite française.
UN ESPACE INDUSTRIEL DE
PREMIER PLAN
UN CREUSET DE
COMPÉTENCES
UN ESPACE DE VIE 
